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Fuite massive chez Disney : discussions privées, mots de passe et projets secrets piratés

Disney s’est fait pirater plus d’1 To de données confidentielles. Le groupe de hackers Nullbulge a revendiqué cette attaque massive et mis en ligne les fichiers volés sur des forums de pirates. Parmi eux, on retrouve les discussions Slack privées des employés, des mots de passe, mais aussi des projets top secrets comme un nouveau jeu Alien ou du contenu Fortnite inédit.

Disney s’est fait pirater plus d’1 To de données confidentielles ! Le groupe de hackers Nullbulge a revendiqué cette attaque massive et mis en ligne les fichiers volés sur des forums de pirates. Parmi eux, on retrouve les discussions Slack privées des employés, des mots de passe, mais aussi des projets top secrets comme un nouveau jeu Alien ou du contenu Fortnite inédit.

Que contient cette fuite monumentale ?

D’après les informations de Numerama, voici ce qui a fuité des serveurs de Disney lors de ce piratage sans précédent :

  • Plus de 10 000 canaux Slack avec toutes les conversations des employés, y compris les discussions privées et les partages de mots de passe. Le plus gros canal fait 30 Go et est rempli de photos de chats.
  • Des détails sur le développement d’Aliens: Fireteam Elite 2, un nouveau jeu Alien prévu pour 2025. On y apprend qu’il contiendra une dizaine de missions, de nouveaux soldats et ennemis.
  • Des concept arts de skins Fortnite avec les personnages de Predator, Die Hard ou même Family Guy ! Notamment un skin de John McLane avec un pistolet scotché dans le dos.
  • Un nouveau personnage de la série animée Gravity Falls.
  • En tout, c’est 1,1 To de données qui se sont retrouvées entre de mauvaises mains. Un véritable trésor pour les cybercriminels.

Qui sont les pirates de Nullbulge ?

Le groupe de hackers Nullbulge, qui a revendiqué cette attaque, se présente comme des « hacktivistes qui protègent les droits des artistes ». Leur motivation ? Dénoncer la gestion des contrats chez Disney et leur utilisation de l’intelligence artificielle qui nuirait selon eux à l’industrie créative.

Pour infiltrer les systèmes de Disney, les pirates auraient compromis l’ordinateur d’un employé via un malware caché dans une extension de jeu vidéo. Ils ont ensuite pu extraire cette quantité colossale de données avant de les exposer au grand jour.

Disney garde le silence

Pour l’instant, Disney n’a pas officiellement confirmé avoir été piraté, indiquant seulement « enquêter sur cette affaire ». Mais difficile de nier l’évidence au vu des fichiers rendus publics et de leur ampleur.

Cette cyberattaque monumentale n’est pas sans rappeler le précédent chez Sony Pictures en 2014, où 100 To de données avaient fuité, forçant même l’annulation d’un film. Espérons que les conséquences seront moins dramatiques pour Disney.

Des révélations embarrassantes

Au-delà des projets que Disney préfèrerait garder secrets, cette fuite pourrait surtout se révéler gênante à cause des conversations privées des employés qui s’y trouvent.

On peut déjà y lire des commentaires peu flatteurs sur certains films ou personnes, ainsi que des détails personnels. Les 30 Go de photos de chats risquent d’entacher l’image de l’entreprise !

Les mots de passe et accès divulgués vont aussi obliger Disney à revoir sa sécurité informatique en urgence. Les pirates pourraient utiliser ces informations pour lancer de nouvelles attaques.

Une affaire à suivre

Ce piratage historique promet de faire couler beaucoup d’encre dans les prochains jours. Révélations embarrassantes, fuites sur les futurs projets, voire chantage ou revente des données au plus offrant… Les conséquences risquent d’être multiples pour Disney.

L’entreprise parviendra-t-elle à contenir les dégâts et étouffer le scandale ? A-t-elle les reins assez solides pour surmonter une telle crise ? Réponse dans les prochaines semaines.

En attendant, cette affaire illustre une nouvelle fois les dangers du tout numérique et les limites de la sécurité informatique, y compris pour les plus grandes entreprises.

Crédit image de tête : Montage MDN

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